Communications

Si vous avez gardé de bons souvenirs des journées de jeûne et de prière de l’année 2012, celle du sabbat 5 janvier 2013 ne manquera pas de vous remplir de la grâce et de l’amour de Dieu.

La vie semble être une banale répétition de ce qui a existé. Cependant, pour le chrétien c’est toujours l’occasion de nouveaux départs.

Un écrivain résume sa vie de la manière suivante : « j’essuie sans cesse des échecs, pourtant une partie de moi-même ne s’avoue jamais vaincue. Je suis toujours prêt pour de nouveaux départs. »

« Toujours prêt pour de nouveaux départs » est une attitude qui nous permettra de pouvoir mieux saisir la vie et de nous élever au-dessus de la grisaille qui sévit dans ce monde qui vit de plus en plus sans Dieu.

Nos échecs et nos défaites ne doivent pas nous priver du bonheur qui est caché en Jésus-Christ dont toute la personne est pleine de charme.

Le thème de notre année ecclésiale est un vif encouragement à « Ranimer la passion, attiser la flamme, et à partager la joie, » en Jésus. Le slogan est : « Il faut que la Guadeloupe sache ! »

Nous vous suggérons ce programme dans le cadre de la journée mondiale de jeûne et de prière de notre Eglise.

Que Dieu vous bénisse durant le culte d’adoration et le moment de partage communautaire de l’après-midi !

Objectif : Montrer que lorsque la Parole de Dieu est relayée, conformément à sa volonté, par des agents humains, des miracles et des conversions peuvent se produire.

Contexte : Le texte nous plonge au milieu du désespoir de tout un peuple. Samarie est assiégée par l’armée syrienne. Les conditions de ce siège sont si épouvantables que nous répugnions à en considérer les détails. Cette situation insoutenable tient captive toute la population, depuis le roi dans son palais jusqu’aux quatre lépreux à l’extérieur de la ville. Quoi qu’évoluant dans des milieux différents, ils sont tous liés par un destin effroyable. Jour après jour, il se fait un peu plus évident, au fur et à mesure que les vivres s’épuisent et que la faim les nourrit de désespoir.

Selon le chapitre 6 du livre des Rois, il y eut en Samarie une famine importante du temps du prophète Elisée. Il n’y avait littéralement plus rien à manger. Le manque de nourriture était tel qu’il ne restait plus que de la viande impure : « Il y eut une grande famine dans Samarie. Le siège fut tel qu’une tête d’âne finit par valoir quatre-vingts pièces d’argent, et le quart d’un qab de fiente de pigeon (poix chiches) cinq pièces d’argent. » (2 Rois 6.25) Pour le peuple d’Israël, la viande d’âne était tout aussi impure que la viande de porc.

La situation était si grave que les gens en vinrent même à se manger les uns les autres :« Cette femme-là m’a dit : ‘Donne ton fils ; nous le mangerons aujourd’hui, et demain nous mangerons mon fils !’ Nous avons fait cuire mon fils, et nous l’avons mangé. Le jour suivant, je lui ai dit : ‘Donne ton fils, que nous le mangions !’ Mais elle a caché son fils. » (2 Rois 6.28 et 29) Quelle tragédie ! Pour qu’ils en soient réduits à cette extrémité, la souffrance des gens devait être indescriptible.

Plutôt que de se tourner vers Dieu, le roi s’en prend à Elisée. Il lui fait porter la responsabilité de la famine : « Le roi disait : Que Dieu me fasse ceci et qu’il y ajoute cela, si la tête d’Elisée, fils de Shaphath, reste aujourd’hui sur lui ! » (2 Rois 6.31) Après tout, auparavant le prophète avait prié et ses requêtes avaient été exaucées ! Pourquoi n’en était-il pas de même lors de cette famine ? Ainsi, le roi voulut éliminer Elisée. Il envoya un messager auprès d’Elisée qui pressentit que le roi avait placé un contrat sur sa tête : « Vous voyez, ce fils de meurtrier envoie quelqu’un pour me couper la tête. » (2 Rois 6.32) Quelques instants plus tard, le messager arriva, disant : « Ce malheur vient du Seigneur ! Que puis-je encore attendre du Seigneur ? » (2 Rois 6.33) Aux yeux de beaucoup de gens, il n’y avait plus aucun espoir.

Mais aussitôt après l’arrivée du messager du roi, le prophète prit la parole : « Ecoutez la parole du Seigneur ! Ainsi parle le Seigneur : Demain, à cette heure-ci, on aura un séa de fleur de farine pour un sicle et deux séas d’orge pour un sicle à la porte de Samarie. L’écuyer du roi sur la main duquel il s’appuyait répondit à l’homme de Dieu : Certes, le Seigneur fait des fenêtres au ciel, mais cela pourrait-il se produire ? Elisée répliqua : Tu le verras de tes yeux ; mais tu n’en mangeras pas. » (2 Rois 7.1 et 2) Dans ce contexte extrêmement difficile, le prophète annonça une bonne nouvelle sous l’influence de l’Esprit de Dieu! Dieu voulait que son serviteur Elisée sache que la limité de l’homme c’est l’occasion de Dieu.

6 Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d’une grande armée, et ils s’étaient dit l’un à l’autre : Voici, le roi d’Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois des Egyptiens pour venir nous attaquer.

7 Et ils se levèrent et prirent la fuite au crépuscule, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu’il était, et ils s’enfuirent pour sauver leur vie.

La nuit de cette fuite, quatre lépreux, que la faim avaient réduits au désespoir, décidèrent de se rendre dans le camp des Syriens et de se livrer à la merci des assiégeants. Ils espéraient ainsi susciter la pitié et obtenir quelque nourriture. Mais grand fut leur étonnement de découvrir, en pénétrant dans le camp des Syriens, “qu’il n’y avait personne”.

Ces quatre hommes étaient pourtant des malades, mais Dieu les utilisa pour nourrir le peuple.

N’ayant à encourir aucune menace, aucune punition, ces lépreux “mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent, de l’or et des vêtements, qu’ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente, et en emportèrent des objets qu’ils allèrent cacher. Puis ils se dirent l’un à l’autre: Nous n’agissons pas bien! Cette journée est une journée de bonne nouvelle; si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu’à la lumière du matin, le châtiment nous atteindra.” (2Rois 7 :8) Ils se hâtèrent donc de retourner à la ville pour y annoncer l’heureuse nouvelle.

Le butin était immense. Il y avait de telles réserves que ce jour-là on eut “une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge pour un sicle”, selon la prophétie faite la veille par Elisée. Une fois de plus, le nom de l’Eternel fut exalté aux yeux des païens (Prophètes et Rois, p.198 et 199)

Ces quatre lépreux, comment allaient-ils continuer à se réjouir tout en sachant que le peuple ignorait cette grâce ? Ils savaient instinctivement que la volonté de Dieu était qu’ils aillent apporter cette bonne nouvelle à ceux qui, dans la ville, étaient au bord du désespoir.

Un jour, un chrétien alla se plaindre à Dieu au sujet de son pasteur : "Seigneur, je crois que mon pasteur ne va pas bien en ce moment. Avant, je recevais beaucoup au travers de son enseignement, mais à présent, j’ai l’impression de ne rien en retirer. Qu’est-ce qui ne va pas chez lui ?" Dieu lui dit ainsi : "Tout va bien chez lui, c’est chez toi qu’il y a un problème. Commence par donner ce que tu as reçu et alors tu pourras recevoir davantage ! " Quel est le point commun entre les quatre lépreux et ce chrétien ? Leur point commun, c’est qu’à un moment donné, ils en sont arrivés à ce qu’ils ne pourraient plus être bénis davantage, s’ils ne partageaient pas la bénédiction qu’ils avaient eu ! Les lépreux sont retournés à Samarie pour annoncer la libération, et ce chrétien a commencé à partager ce qu’il avait reçu de Dieu par son pasteur. Dieu souhaite que nous partagions les bénédictions qu’Il nous donne et Il en a de plus grandes encore qu’Il ne peut ~~pas~~ nous donner si nous ne partageons pas les « anciennes ». Est-ce que tu gardes égoïstement des bénédictions que tu caches aux autres ? Sachons-le : « Le Saint-Esprit descendra sur tous ceux qui veulent se procurer le pain de vie pour le donner à leurs voisins » (Service Chrétien, p.307)

La première bénédiction que Dieu nous appelle à partager, c’est bien sûr l’Evangile. L’apôtre Paul exprime cette vérité par les mots suivants : "Malheur à moi si je n'annonce pas la Bonne Nouvelle !" (1 Corinthiens 9.16)

14 On prit deux chars avec les chevaux, et le roi envoya des messagers sur les traces de l’armée des Syriens, en disant: Allez et voyez.

15 Ils allèrent après eux jusqu’au Jourdain ; et voici, toute la route était pleine de vêtements et d’objets que les Syriens avaient jetés dans leur précipitation. Les messagers revinrent, et le rapportèrent au roi.

16 Le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens. Et l’on eut une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge pour un sicle, selon la parole de l’Eternel.

17 Le roi avait remis la garde de la porte à l’officier sur la main duquel il s’appuyait ; mais cet officier fut écrasé à la porte par le peuple et il mourut, selon la parole qu’avait prononcée l’homme de Dieu quand le roi était descendu vers lui.

18 L’homme de Dieu avait dit alors au roi : On aura deux mesures d’orge pour un sicle et une mesure de fleur de farine pour un sicle, demain, à cette heure, à la porte de Samarie.

19 Et l’officier avait répondu à l’homme de Dieu : Quand l’Eternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle ? Et Elisée avait dit : Tu le verras de tes yeux ; mais tu n’en mangeras point.

20 C’est en effet ce qui lui arriva : il fut écrasé à la porte par le peuple, et il mourut.

Nous pouvons établir un parallèle entre la famine physique d’une part, et la famine morale, sociale et spirituelle d’autre part. Aujourd’hui, beaucoup de gens cherchent des solutions pour remplir leur être. Ils se nourrissent des choses les plus mauvaises : alcool, drogues, psychotropes, etc. Beaucoup de gens n’ont plus d’espérance. Ils se tournent vers des figures politiques et médiatiques, des sommités dans le domaine économique ou religieux et comptent sur elles pour leur apporter des solutions. Et tout comme les habitants de Samarie finirent par s’agresser les uns les autres, nous faisons de même aujourd’hui pour tenter de survivre.

Il y a quelques années, un artiste célèbre du nom d’Ary Scheffer se trouvait à Paris. Un jour il voulut faire le portrait d’un mendiant sur le tableau qu’il était en train de peindre. Le Baron

Rothschild, fameux banquier et l’un des hommes les plus riches du monde était un de ses meilleurs amis. Il arriva au studio de l’artiste au moment même où celui-ci recevait un mendiant qui devait lui servir de modèle.

« Attends jusqu’à demain, dit Rothschild, je vais m’habiller en mendiant et je serai pour toi un excellent modèle. »

« Très bien » dit l’artiste, réjoui par le côté cocasse de la proposition.

Le lendemain le riche banquier apparut, habillé en mendiant. Il avait vraiment l’allure d’un pauvre homme. Pendant que l’artiste peignait, un autre de ses amis vint au studio le trouver. C’était un homme au cœur bon et généreux. En voyant ce mendiant servant de modèle il fut touché par son apparence misérable et lui glissa une pièce d’or dans la main. Le prétendu mendiant accepta la pièce et la mit dans sa poche.

Dix ans plus tard, cet homme reçut un chèque de 10.000,00 francs de la Banque Rothschild. Une lettre était jointe au chèque et disait ceci : « Monsieur, vous avez, un jour, donné un louis d’or au Baron Rothschild dans le studio d’Ary Scheffer. Il l’a placé et rentabilisé et il vous envoie aujourd’hui le capital que vous lui avez confié, avec les intérêts qu’il a rapportés. Une bonne action est toujours suivie d’une bonne récompense. » En quelques années cette pièce de 20 francs en or était devenue 10.000,00 francs.

Cela illustre la façon dont Jésus, le divin Maître, récompense ceux qui utilisent leurs talents pour lui.

Un petit groupe de quatre personnes a été suffisant pour découvrir une nourriture abondante qui a comblé l’ensemble des familles de Samarie à l’époque du prophète Elisée. Ne pourrions-nous pas à notre tour former des petits groupes pour toucher, avec la puissance de l’Esprit, l’ensemble des habitants de la Guadeloupe ? Quels types de groupes pourrait-on constituer ?

Utilisons nos talents, entre autre, au moyen des petits groupes pour que la Guadeloupe sache !

Dieu veut compter en 2013 sur l’unité des Laïcs et des Pasteurs en vue d’une large mobilisation des forces vives de l’Eglise pour la prédication de l’Evangile, afin que chaque quartier, chaque commune, chaque habitant de la Guadeloupe sache que Jésus est venu sauver de la mort éternelle ses créatures et qu’il reviendra en gloire pour introduire dans son royaume toutes celles et tous ceux qui auront espéré en Lui. Il est aussi important que les Guadeloupéens sachent que les programmes de l’Eglise adventiste ont été pensés pour répondre à nombre de leurs besoins. Mais, « Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? » (Romains 10:14)

Soyons tous (enfants, adolescents, jeunes adultes, adultes, aînés) prêts à répondre comme le prophète Esaïe : « J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi !» (Esaïe 6 :8)

Il y avait quatre lépreux à Samarie. En fait, ils vivaient à la porte de Samarie, car à cause de leur maladie, ils ne pouvaient pas rester dans la ville. Ils ne pouvaient pas non plus partir en randonnée ou faire des excursions, car les syriens avaient assiégé la ville et on ne pouvait ni entrer, ni sortir. Un jour, l’un des lépreux dit aux autres : "On est dans de beaux draps. D’un côté de la porte, c’est la famine, les gens en sont arrivés à manger de la viande d’âne, et de l’autre côté de la porte, il y a les syriens qui veulent faire notre peau ou ce qu’il en reste ! Est-ce que l’un d’entre vous a un plan ?" Ils se mirent alors à réfléchir.

L’un d’entre eux, au bout de quelques minutes, s’écria : "J’ai une idée ! On va dans le camp des syriens et on se rend."

"Quoi ! Tu veux dire qu’on va chez les syriens. T’es fou ! Ils vont faire de nous de la chair à saucisse. Tu ne crois pas qu’on est assez arrangé comme cela sans l’aide de syriens ?"
"C’est une bonne idée !", dit un autre lépreux en se caressant le menton. "Après tout, on va mourir ici, agonisant de faim et de soif. Si on doit mourir, autant le faire rapidement ! Mais si les syriens nous laissent la vie sauve, alors bingo. C’est quitte ou double, mais au moins on est fixé."

Les lépreux se regardèrent quelques minutes sans rien dire. Puis le premier demanda : "Qui est-ce qui vient avec moi ?"

Ils partirent vers le camp des syriens et ils n’y trouvèrent personne, parce que Dieu avait fait fuir les syriens pendant la nuit. Les syriens avaient laissé derrière eux des provisions, des objets de valeur. Les lépreux mangèrent et burent, et emportèrent de l'argent, de l'or, et des vêtements, qu'ils allèrent cacher. Puis, celui qui avait toujours les bonnes idées dit aux trois autres :

"Nous n'agissons pas bien ! Cette journée est une journée de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu'à la lumière du matin le malheur nous atteindra. Allons rapidement informer la maison du roi. »

Les lépreux donnèrent l’information aux sentinelles qui guettaient sur la muraille, les sentinelles transmirent l’information à la maison du roi, et le roi à son tour fit connaître la bonne nouvelle aux habitants de Samarie. Alors le peuple de Samarie se précipita vers le camp des Syriens pour le piller. C’est ainsi que l’on put acheter dix kilos de fine farine ou vingt kilos d’orge pour une pièce d’argent, comme l’Eternel l’avait dit par la bouche du prophète Elisée.

FORMATION DES ANCIENS ET DES DIACRES

Tout ce qu'il faut savoir sur les communications

Notre mission

La mission du ministère des communications est d’utiliser les moyens modernes pour présenter l’Evangile du salut au monde.

Le ministère des Communications de l’Eglise Adventiste de la Guadeloupe travaille sur trois axes important :

- les médias, dont RVM est un atout incontournable ;
- les Cours de Bible par Correspondance et,
- le site internet

2013 est « l’Année des laïcs » dans toute la Division Interaméricaine. Le projet « Vision Un Million » appelle chaque laïc à s’engager à être un disciple passionné de Jésus. Dieu veut compter en 2013 sur l’unité des « Laïcs-soldats et des Pasteurs-capitaines» en vue d’une large mobilisation des forces vives de l’Eglise pour la prédication de l’Evangile. On a constaté que l’on ne gagne pas une bataille avec des soldats ou un capitaine seulement. Pour triompher, il faut combiner la force du contingent et la stratégie du capitaine.

Le moment est arrivé pour nous de mettre l’emphase sur un aspect particulier de notre mission. Ceci est nécessaire afin de ne pas se disperser et être utile pour fournir l’effort là où il s’impose. Notre objectif est multiple : « Que chaque habitant de la Guadeloupe sache que Jésus est venu le sauver de la mort éternelle. Que dans chaque quartier son retour en gloire soit proclamé. Que dans chaque commune la lumière de l’évangile brille sur ceux qui vivent dans l’espérance chrétienne ».

De plus, il est important que dans tout l’archipel guadeloupéen, à savoir la Grande-Terre, la Basse-Terre, Les Saintes, Marie-Galante, Désirade, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, des femmes et des hommes sachent que les programmes de l’Eglise adventiste ont été pensés pour répondre à nombre de leurs besoins

Divers groupes d’action pourront se mettre en place : action de santé, action de petits groupes, action d’intérêts communautaires, etc. La liste peut être longue car ce ne sont pas les idées qui manquent.

Retenons déjà que du 24 février au 24 mars nous aurons notre première période d’évangélisation intensive. A cette occasion, prédicateurs laïcs et pasteurs dans une action concertée se lèveront pour annoncer la bonne nouvelle à travers la Guadeloupe. Ceux qui ont pris l’option des petits groupes établiront leurs actions sur un plus long terme. Ce qui importe c’est l’implication de chaque membre d’église dans cette grande œuvre missionnaire. Notre mot d’ordre en accord avec Apocalypse 14 : 6, 7 est : « IL FAUT QUE LA GUADELOUPE SACHE !»

Nous souhaitons que chaque action qui sera menée en 2013 dans nos sections locales soit orientée, sans distinction aucune, vers la population de la Guadeloupe et ses dépendances. Puisse le Seigneur bénir chaque action et que le Saint-Esprit nous anime pour glorifier le nom du Seigneur !

Que l’année 2013 soit le temps d’un engagement renouvelé dans la mission qui nous a été confiée par le Seigneur ! Ensemble levons-nous, partageons avec assurance la joie du salut. Maranatha !

Ce document contient des suggestions pour l’animation du moment de jeûne et de prière. Vous pouvez l’utiliser tel quel ou vous en inspirer en y ajoutant d’autres sujets de prière, des citations, des chants spéciaux, etc.

Les jeunes peuvent, à partir de Luc 24, faire un reportage audiovisuel, composer un « slam », réaliser un sketch, etc. Faites donc preuve de créativité !

Si vous avez gardé de bons souvenirs des journées de jeûne et de prière de l’année 2012, celle du sabbat 5 janvier 2013 ne manquera pas de vous remplir de la grâce et de l’amour de Dieu.

La vie semble être une banale répétition de ce qui a existé. Cependant, pour le chrétien c’est toujours l’occasion de nouveaux départs.

Nos échecs et nos défaites ne doivent pas nous priver du bonheur qui est caché en Jésus-Christ dont toute la personne est pleine de charme.

On raconte l’histoire d’un enfant qui malgré son jeune âge, avait du prestige aux yeux de ses camarades parce qu’il patinait mieux qu’eux tous. Quand sa famille déménagea, il impressionna tous les jeunes de son nouveau quartier par son habileté. « Comment as-tu appris à patiner comme cela ? lui demanda-t-on. Il répondit : « c’est simple ; j’ai recommencé chaque fois que je suis tombé. »

Nos chutes et nos erreurs ne doivent être en aucun cas matière à nous arrêter dans notre course, car le jour vient toujours après la nuit. Les désespoirs et les craintes de la veille ne peuvent effacer le désir profond qui se trouve au fond de chacun d’entre nous de triompher, de vaincre.

La victoire est toujours assurée pour qui veut regarder à Jésus le Chef et le Consommateur de notre foi. C’est ce que nous enseignent les Saintes Ecritures à travers l’expérience des chrétiens d’Emmaüs que nous trouvons dans l’évangile de Luc.

Lisons Luc 24 : 13-45 (plusieurs personnes peuvent intervenir pour la lecture du texte).

Dans ce chapitre, nous retrouvons des chrétiens impliqués, des hommes des femmes touchés au plus profond d’eux-mêmes. Nous commencerons par les femmes. Déjà à la fin du chapitre précédent, les femmes sont très présentes.

La passion les anime. Même si le Messie est décédé, elles ne l’abandonnent pas. C’est uniquement à cause du coucher du soleil du vendredi qu’elles ont arrêté leur ouvrage.

Mais heureusement après la nuit, vient l’aurore. De grand matin, nous dit la Bible. Chez nous on dirait « gran bonnè maten ». Lisons Luc 24 :1.

Mes amis, il faut être passionné jusqu’au bout des ongles pour arriver au niveau de ces femmes. Elles sont animées d’une passion qui va jusqu’au bout. Et notre passion comment va-t-elle ? Si elle est en chute libre, c’est le moment de la RANIMER.

La première partie de notre réflexion nous invitait à RANIMER LA PASSION. Continuons la réflexion en groupes :

Luc 24 : 2-4 – Nous constatons que la passion n’est pas un long fleuve tranquille.

Le fait d’être passionné n’élimine pas la perplexité. Luc 24 : 4, nous avons la preuve de leur perplexité. Non seulement elles sont étonnées parce que :

Quand tout à coup, deux hommes apparaissent. Voyez-vous chers amis, Dieu est toujours à l’heure. Ce n’est pas notre calendrier qui importe, mais bien celui de Dieu. Bien entendu, avec l’apparition des deux hommes, il y aura un moment de frayeur.

Mais la nouvelle que rapportent ces deux hommes est très réconfortante. Cette nouvelle va ranimer la passion. « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant… »

Le message des deux hommes est une véritable bonne nouvelle. C’est un appel au souvenir (Luc 24 : 6).

Le souvenir ranime la passion (Luc 24 : 7-8). Et voici l’étincelle qui jaillit au verset 8. Elles se souviennent à nouveau. Mes chers amis, lorsque la flamme de la passion diminue en intensité, faisons appel au souvenir.

Les femmes dont les noms suivent (Luc 24 : 10) ont été revigorées par le souvenir.

Elles vont annoncer la bonne nouvelle à tout le monde (aux Apôtres et aux autres disciples).

Mais ce qui est bonne nouvelle pour certains est rêveries pour les autres. Les femmes ne sont pas crédibles. Comment feront-elles avec ces hommes lents à croire ?

Attiser une flamme consiste à approcher les tisons les uns des autres pour les faire brûler.

Les tisons (les souvenirs) vont devenir utiles aux hommes. Luc 24 : 12. Que fait Pierre ? Et Pierre n’est pas seul face à l’étonnement. Deux hommes, disciples de Jésus reviennent de Jérusalem et rentrent chez eux, à Emmaüs. Luc 24 : 13 -14. Jésus va s’approcher et faire route. Oh, que c’est beau lorsque Jésus s’approche et fait route avec nous.

L’expérience vécue par ces deux disciples est révélatrice d’un fait marquant. Beaucoup de nos contemporains sont empêchés de reconnaitre Jésus pour des raisons multiples, diverses et variées.

Leurs espoirs sont déçus. La flamme est en train de s’éteindre. Jésus prend l’initiative de l’attiser (Luc 24 : 25-29). Les tisons (souvenirs) mis côte à côte redonnent de l’espoir à tel point qu’ils demandent à Jésus de rester en leur compagnie. « Reste avec nous ». Jésus obtempère car il a encore des choses à leur révéler. Jésus veut leur REDONNER LA JOIE. La joie est un ingrédient important dans la vie : « un cœur joyeux est un bon remède. Jésus va partager avec eux le pain, la joie et le bonheur.

Sortant les disciples de leur aveuglement, Jésus se révèle de manière spectaculaire. Il est reconnu non par son langage, mais plutôt par sa manière de rompre le pain.

Ses manières, son comportement, son style de vie, ces choses le font reconnaître.

Ils partagent leur joie autour du Christ ressuscité, et maintenant que la passion est réanimée, que la flamme est attisée, leur joie éclate.

(Le pasteur Marcel ALPHONSO s’est inspiré du programme de la Fédération des Eglises adventistes du 7ème Jour de la Martinique pour concevoir ce document)

Eglise adventiste de la Guadeloupe
Le cahier des charges du Département des communications

Importance des Communications

Notre église a reçu des instructions concernant l’importance de l’utilisation des moyens modernes de communications pour la diffusion de l’évangile.

Conseils d’Ellen White :

« Nous devons employer tous les moyens légitimes pour répandre la lumière autour de nous. Utilisons la presse et les agences publicitaires pour attirer l’attention sur notre œuvre. » Testimonies Vol.6, p.36.

« Il faut découvrir des moyens d’atteindre les cœurs. Plusieurs des méthodes employées dans cette œuvre devront être différentes de celles que nous avons employées dans le passé. » Evangélism, p.105

Etendue du Ministère des Communications

Le département des communications, tel qu’il est organisé dans l’église, englobe :

- Les relations publiques
- La radio
- La télévision
- La presse écrite
- Les cours par correspondance.

Chaque église, chaque institution, devrait nommer un directeur des communications.

Le responsable des communications recueille les informations concernant les diverses activités de l’Eglise et les retransmet. Lorsque l’opportunité se présente, il cherche à organiser des interviews de personnes capables de susciter l’intérêt, ou à faire rédiger des articles concernant ces personnes.

Il fera tous les efforts possibles pour cultiver des relations amicales et de coopération avec les responsables des organes de presse et des autres moyens de communications.

Il collabore avec le responsable des communications de la fédération ou de la mission en vue de la réalisation des projets de ce champ et en fournissant les rapports qui lui sont demandés.

Il présentera aussi des rapports périodiques aux réunions administratives de l’Eglise

Dans une grande église, un comité sera mieux à même de faire face aux multiples aspects du programme de communications de notre église qu’un seul responsable.

Les membres de ce comité peuvent recevoir des responsabilités spécifiques à ce département : travail en relation avec la presse, les autres médias et avec les médias internes à l’église, les cours par correspondance, etc.

Si une institution adventiste est implantée dans le secteur, un membre des relations publiques de cette institution devrait être invité à se joindre au comité de ce département.

Le pasteur, qui est le premier responsable du programme des communications de l’Eglise, travaillera en collaboration étroite avec ce comité ou avec le directeur, à qui il prodiguera ses conseils.

Pour pouvoir remplir convenablement son rôle au service de l’Eglise, le responsable des communications devrait se tenir au courant du maximum d’informations disponibles.

Tout organe auxiliaire de l’église peut désigner une personne qui transmettra au responsable des communications ou au comité des communications des informations concernant ce domaine d’activité particulier.

C’est au responsable des communications qu’incombe la tache publicitaire de toutes les manifestations de l’église peu importe le département concerné.

C’est au responsable des communications que revient la mission de mieux faire connaître sa communauté dans sa ville, son village, son hameau ; et de découvrir des moyens de communications qui permettront à l’évangile d’atteindre un grand public.

Organisation de votre travail en tant que responsable des communications :

1. Prenez conscience de votre responsabilité. Votre église doit être connue dans votre entourage. Cette tache exige l’engagement de tous les membres d’église dans des relations publiques effectives.

2. Consultez votre pasteur et le comité d’église sur la marche à suivre pour la mise en œuvre du programme de ce département. Trouvez en eux, les moyens d’action à entreprendre pour faire connaître l’église.

3. Etablissez la liste des personnalités : politiques, ecclésiastiques, de santé publique, de l’éducation nationale, de responsables d’associations. Ajoutez-y les organismes influents, les journalistes et les directeurs des rubriques religieuses.

4. Envoyez à ces gens nos revues telle que : conscience et liberté, priorité ou autres.

N’oubliez pas, en envoyant ces revues, d’ajouter une petite carte sur laquelle sera écrit :

« Cette revue vous est offerte par l’église Adventiste du 7eme jour de…. »

5. Etablissez un programme de visite des personnalités locales.
Trouvez une une opportunité et faites vous accompagner du pasteur.
La personne qui vousrecevra sera sensible à ce que vous êtes, ce que vous faites et la raison de votredémarche.
Soyez clairs, précis et relativement brefs, allez droit au but. Laissez toujours un document qui marquera votre passage.

6. Ne manquez pas de faire inscrire le nom de votre église au syndicat d’initiative et dans tous les guides et annuaires. C’est une excellente publicité, officielle et gratuite qui confère une véritable notoriété. Veillez aussi à ce que votre église soit identifiée. (Panneau).

7. Ayez à votre disposition le maximum d’informations possibles, et pour cela les organes auxiliaires de l’église peuvent désigner une personne qui vous transmettra des informations concernant les activités de ceux-ci.

8. Ayez un dossier de presse toujours disponible, il comprendra :

- Le rapide historique sur notre Eglise (en 4 ou 5 lignes).
- Quelques statistiques mondiales, nationales et locales.
- Historique de votre église.

9. Les services offerts par votre communauté (Secours Adventiste, camps de jeunesse, colonies de vacances, écoles d’occupations de vacances pour les jeunes enfants, cercle d’études pour les parents et les adolescents, cercle d’amitié pour les personnes du troisième âge, programme récréatif pour les handicapés).

Des photos pour appuyer votre documentation.

Profitez de toutes les occasions pour ouvrir au public les portes de votre église :

- Opérations portes ouvertes

- Anniversaire d’un octogénaire, membre de votre église ou personnalité de la communauté.

Créez l’évènement et invitez les gens à venir participer ;

10. La vie associative joue un rôle important dans votre entourage. Ne restez pas à l’écart, participez à certaines activités de votre ville, village dans un esprit d’ouverture, d’écoute, de compréhension. Vous représentez votre église.

Les radios locales vous permettront d’atteindre un public important.

Si votre Fédération possède une station, profitez-en au maximum pour vos annonces et pour offrir votre participation dans la préparation de programmes éducatifs.
Si une radio libre quelconque vous propose des temps d’antenne, prenez contact avec le département des communications de votre Fédération/Mission.

Vous pouvez faire beaucoup pour augmenter le nombre des élèves au cours de Bible par correspondance.

Pour encourager les élèves à aller jusqu’au bout, étudiez avec le comité de votre église la possibilité d’offrir une récompense à tous ceux qui terminent la série de leçons (un petit livre religieux ou une Bible).

Organisez dans chaque église ou dans chaque centre des cérémonies de remise de diplômes.

Chaque année il y a deux journées spéciales d’inscriptions au cours de Bible par correspondance. Il vous appartient de les promouvoir, ainsi que l’offrande spéciale pour la radio locale.

Avec l’accord de votre pasteur et du comité, informez l’église de temps en temps sur vos activités.

Et enfin, vous avez un rapport de vos activités à envoyer chaque trimestre au directeur des communications de votre Fédération/Mission, et de temps en temps, des courts articles ou nouvelles sur ce qui se passe dans votre église.

Ainsi vous voyez que le département des communications vous présente un vaste champ d’activités.

Sachez cependant que vous travaillez en étroite relation avec tous les autres départements de l’église et que votre but est d’informer sur ce que vous allez aider les autres à faire.