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DEPARTEMENT DU MINISTERE de la FEMME

Remerciements juin 2012renconte à Duportail  juin 2012  

 

 

DEPARTEMENT DU MINISTERE DE LA FEMME

 

  • Le département du Ministère de la Femme à la tâche d’aider les femmes à découvrir leur valeur aux yeux de Dieu, de les encourager à s’investir dans la société ainsi que dans l’église avec leurs talents, leur savoir faire au travers de leur sensibilité féminine.

D’après les statistiques de l’Eglise mondiale environ 70% des membres d’église sont des femmes, vous êtes donc invitées à vivre l’épanouissement dans vos communautés en vous plaçant au cœur de l’église et en regardant autour de vous. Il n’est pas nécessaire d’être une star, mais un peu de bon sens et beaucoup de cœur, voilà ce qu’il vous faut.

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  • Le département du Ministère de la Femme identifie et évalue les besoins des femmes, sans aucune forme d’exclusion, dans l’église, au foyer, dans la cité et met au point des stratégies.

En tant que chrétiens et chrétiennes nous cherchons à suivre l’exemple de Jésus, à répondre aux besoins de toute personne sur le plan physique, spirituel, émotionnel, social, relationnel. Quel défi pour chacun dans l’Eglise ! Si nous mettons nos talents au service de l’Eglise, si nous  pourrons améliorer le quotidien de beaucoup de personnes autour de nous. Nous pouvons offrir mieux encore, car c’est l’occasion de construire des passerelles et d’annoncer la bonne nouvelle d’une vie future et meilleure !

 

 

  • Le département du Ministère de la Femme s’adresse tout d’abord aux femmes de l’Eglise  pour les motiver à affermir leur relation avec le Seigneur et  les encourager à partager avec d’autres femmes la joie qu’elles ont découverte à son contact.

 Elles sont encouragées à s’engager dans un ministère selon leurs dons, qui s’exerce dans les foyers, dans l’Eglise ou à l’extérieur.

 

  • Le département du Ministère de la Femme fournit du matériel et propose des formations pour équiper et aider les femmes à se qualifier avec les dons que Dieu lui a donnés. Il organise des retraites, des séminaires, des congrès.

 

  • Le département du Ministères de la Femme vous invite donc à :
    • vous lancer dans ce programme,
    • promouvoir le développement de ce département dans toutes les sections locales  de notre Archipel.

 

Le département du Ministère de la Femme a besoin de toi !
Tu n’as rien à perdre, et tout à gagner !

 

 

 

 

 

Historique  du Ministère de la Femme

 

Son histoire n’est pas récente. En 1898, Mme Serepta M.I.Henry, qui découvrit le message adventiste à Battle Creek(USA), mit au point un plan pour appeler des femmes eu ministère en se mobilisant pour l’œuvre de Dieu. Ellen White l’encouragea dans ce travail et lui donna des conseils pour ce nouveau ministère. Sa mort prématurée entraina l’oubli de ce département durant quelques temps.

Mais en 1980, lors de la session plénière de la Conférence Générale à Dallas, il a été décidé que l’Eglise devait trouver le moyen d’organiser et d’utiliser le vaste potentiel humain représenté par les talents féminins.. Un bureau des Ministères des Femmes a été ouvert à la Conférence Générale en 1990 et il est devenu un département à Utrecht, en 1995.

 

Déclaration de mission

 

Le département du Ministère de la femme soutient et encourage les femmes adventistes dans leur cheminement comme disciples de Jésus-Christ et membre de son Eglise partout dans le monde.

Notre mission est de glorifier J-Christ dans l’Eglise et de présenter l’espérance avec joie dans le monde. Mais plus particulièrement, nous sommes appelées à vivre un christianisme authentique dans notre société, majoritairement féminine.

  1. Reconnaître la valeur de la femme qui a été créée et rachetée.
  • Permettre aux femmes d’approfondir leur foi et de faire des expériences permettant leur croissance spirituelle.
  1. Créer des liens entre les femmes adventistes et encourager l’amitié et le soutien réciproques.
  2. Soutenir les jeunes femmes, afin de leur permettre de s’engager dans l’Eglise et d’atteindre ainsi la pleine dimension de leur potentiel pour Jésus-Christ.
  3. Répondre aux problèmes généraux des femmes.
  4. Chercher des directions pour un service dynamique.
  5. Permettre à chaque femme de mettre ses dons au service de l’Eglise, en accord avec le pasteur et au service de celles qui ont besoin de soutien.
  6. Participer en travaillant côte à côte et en complémentarité avec les hommes à l’accomplissement de la mission que Dieu a confié à son Eglise.

 

Le département du Ministère de la Femme est un département de l’Eglise  à part entière. Ecartons les préjugés et mobilisons nous pour promouvoir le développement de ce département, afin qu’il soit présent dans chaque section locale de notre archipel.

      A retenir : les journées spéciales du Ministère de la Femme

    • 1er sabbat de mars : journée internationale de prière
    • 2è sabbat de juin : journée spéciale des Ministères des Femmes
    • 4è sabbat d’août : journée pour la prévention des abus

Le département du Ministère de la Femme de l’UAGF a un chant thème : «  Notre voix  bouillonne de joie ». Vous trouverez sur le site les paroles, la musique et le karaoké.

 

Le guide  pour les responsables du Ministère de la Femme  préparé par l’UAGF à partir de celui de la Conférence Générale a été distribué et en principe toutes les sections locales devraient en avoir un exemplaire.

 

Programme Journée Prévention des abus 18 août 2012.

Journée de Prévention contre les Abus

 2012

 

Ressources et Informations

 

 

 

 

« Emu de compassion »

écrit par
Sharon Platt- McDonald

 

 

 

 

Préparé par la Conférence Générale
Le comité de la Journée de la Prévention contre les Abus


 

Table des matières

 

 

 

Lettre de  Heather  Dawn-Small…………………………………………………………………………4

 

A propos de l’auteur………………………………………………………………………………….……….5

 

Ordre suggéré pour le service…………………………………………………………………….……. 6

 

Histoire pour les enfants …………………………………………………….................................7

 

Sermon : «Emu de compassion»………………………………………………………….………..…. 9

 

Communiqué pour Enditnow  ………………………………………………………………………….17     


 

 

Chères Sœurs,

Cordiales salutations à vous toutes au nom de Jésus notre Sauveur et Ami. Je ne crois pas qu’il se passe un jour sans que je n’entende ou ne lise une histoire horrible au sujet d’une femme ou d’une fille qui aurait subi des abus ou qui aurait perdu la vie suite à ces abus. Tel est le monde dans lequel nous vivons. Le péché, la souffrance, le chagrin, la maladie et les larmes font partie intégrante de notre vie quotidienne. Les anecdotes que nous partageons  nous concernent ou concernent un ami qui nous est cher ou un membre de notre famille, ou une sœur qui se trouve sur un autre continent. Quoi qu’il en soit, le souvenir  de ces récits ne nous quitte jamais.

Avec le temps, plusieurs sont devenus insensibles à la souffrance que provoquent les abus dans la vie de ceux qui  en sont les victimes et dans celle de leurs proches. Je prie, pour que nous n’ayons jamais une telle attitude, nous, filles de Dieu. Quel que soit la femme ou l’enfant, leur douleur, leur souffrance, m’interpellent. Notre communiqué de cette année pour la Journée de la Prévention contre les Abus est intitulé  « Emu de compassion » .Les cris de ceux qui souffrent doivent être entendus, leurs histoires doivent être racontées encore et encore et les femmes du monde entier qui  craignent Dieu doivent continuer à prier face à cette souffrance tellement présente. Qu’il ne soit jamais dit que nous sommes devenues insensibles à la douleur et à la souffrance. L’unique lueur d’espoir pour ceux qui sont victimes d’abus  est que quelqu’un, quelque part, est en train de prier pour eux, d’intercéder en leur faveur, de se faire leur porte-parole.

Connaissons-nous chaque femme qui souffre ? Non, mais puisque nous faisons toutes partie d’une solidarité féminine globale, nous continuons à envoyer des pétitions à notre Père qui est dans les cieux. Sharon Platt-McDonald a permis à Dieu de l’utiliser pendant des années comme porte-parole face à ces problèmes rencontrés par les femmes. Nous sommes ravis qu’elle ait accepté d’écrire le message présent dans le communiqué, pour cette journée spéciale de l’année 2012. Puisse chaque parole s’avérer une bénédiction pour les auditeurs et que chaque parole puisse nous  inciter à nous mettre à l’œuvre pour le Seigneur Jésus-Christ.

Cordialement

Heather- Dawn Small, Directrice


 

 

                                                                 A  propos  de  l’auteur

 

 

Sharon Platt-McDonald est directrice du Département du Ministère des Femmes, du Département Santé, du Département de Sensibilisation aux Handicaps au sein de l’Union des Fédérations Britanniques.

 

 

Elle est également coordinatrice de la Stratégie pour la Santé Mentale, mise au point par cette même union. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages.


 

ORDRE SUGGERE POUR LE SERVICE

 

Journée de  Prévention

Contre les Abus

 

Août 2012

 

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Appel à l’adoration
  Un Psaume de David
 Psaume 103.1-7,22)

Invocation

Hymne de louange :

Lecture biblique :
 
Matthieu 9.36

Offrande

Histoire pour les enfants
            
« Dieu ne peut être un père aimant, n’est-ce pas ? »

Présentation Spéciale
  
Reconnaître ou décerner une récompense à un organisme local ou à un individu qui a soutenu de  manière remarquable ou qui a milité en faveur des victimes de violences domestiques ou sexuelles.

Prière
 
(La prière est offerte en faveur de ceux de notre communauté qui seraient victimes de violences domestiques ou qui auraient subi une perte en raison de cette violence et en faveur de ceux qui aident et soutiennent ces personnes.)

Interlude Musical Spécial
Sermon
  « Emu de compassion »
 
comprenant appels et prières

Hymne de clôture n° 320 : “Quel ami fidèle nous avons en Jésus-Christ”           

Bénédiction


  

Histoire des Enfants

                                            « Dieu ne peut être un père aimant, n’est- ce pas ? »
                 (Par Linda Koh, directrice du Ministère auprès des Enfants à la Conférence Générale)
                

     Thème : Notre Dieu qui est au ciel est un père aimant                  

      Passage biblique : « Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. »(1 Jean 4.8)

Le bruit que faisaient les pas en se rapprochant s’intensifiait ! La peur étreignit le cœur de la petite Lee Lian, tout juste âgée de 9 ans, tandis qu’elle essayait de se dissimuler sous son lit, espérant que son père ne la trouverait pas dans l’obscurité. Elle n’en pouvait plus. C’était trop douloureux !

« Lee Lian, où es-tu ? Apporte-moi mes pantoufles, truie paresseuse ! La porte s’ouvrit avec fracas et un homme à la mine rude et à demi ivre, se mit à crier à haute voix. « Tu penses ainsi pouvoir te cacher de moi. Pas de chance, fillette ! »

« Tu es exactement comme ta mère. Bonne à rien, si ce n’est à pleurer. Tellement inutile. Sors de là ou je vais te briser les os ! » brailla le père de Lee Lian.

Cela se produisait si fréquemment et parfois nuit après nuit, que Lee Lian souhaitait pouvoir mourir afin de quitter ce monde. Pour quelle raison était-elle née au sein d’une telle famille ? Les autres parents aimaient leurs enfants. Mais ce n’était certainement pas le cas de son père !

Sa mère qui ne pouvait plus supporter tant de cruauté avait quitté le foyer alors qu’elle était âgée de 7 ans. Cela mit son père en colère et il se mit à boire de plus en plus et à s’enivrer et à perdre emploi après emploi. Il la frappait si brutalement qu’il lui avait cassé le bras à plusieurs reprises. A certains moments, il lui brûlait les bras, les jambes et même le corps avec le bout de sa cigarette. Le soir, quand elle se mettait finalement au lit, elle pleurait jusqu’à ce qu’elle s’endorme, se posant toujours la même question, « combien de temps cela prendra-t-il avant que quelqu’un ne vole à mon secours ? S’il y a réellement un Dieu dans le ciel, viens à mon secours, » implorait-elle.

L’aide se matérialisa, quand sa grand-mère puisa suffisamment de courage pour rapporter son gendre à la police et au département de protection sociale. Son père fut appréhendé et on autorisa Lee Lian à vivre chez sa grand-mère maternelle pour le reste de ses jours. Enfin, plus de raclée, plus de terreur et plus de larmes !

Lee Lian passa le reste de son enfance jusqu’au début de son âge adulte, dans le foyer  chaleureux et joyeux de sa grand-mère. Elle se mit à apprendre avec application et obtint de bonnes notes à l’école. Elle était acceptée sans aucun problème par ses amis et ses camarades de classe. Mais très souvent elle manquait de confiance en elle-même et elle se tenait en  bien piètre estime. Il lui était impossible d’avoir confiance en un adulte, surtout si c’était un homme !

En grandissant, Lee Lian devint une belle jeune fille. La providence la conduisit dans un collège adventiste où elle découvrit le merveilleux évangile de l’amour. Elle éprouvait un vif intérêt pour la bible et au bout d’une année elle prit la décision de se faire baptiser. Son instructeur biblique lui donnait des études deux fois par semaines ainsi qu’à deux autres de ses camarades. Lee Lian étudiait les sujets proposés avec beaucoup d’enthousiasme et il lui arrivait souvent de poser des questions qui poussaient à la réflexion. Mais à la troisième leçon quand il fut question du concept de Dieu qui tel un père avait tellement aimé ses enfants qu’il avait envoyé son fils mourir sur la croix, elle ne put se résoudre à aller plus loin.  Comment cela était-il possible ?

« Impossible ! Un père aimant ? », s’exclama Lee Lian sceptique.

« Les pères font du mal à leurs enfants ! Ils les battent quand ils sont en colère. Ils n’aiment pas leurs enfants, » s’écria-t-elle en hochant vigoureusement la tête.

« Si Dieu est un père aimant, alors pourquoi ne m’a-t-il pas secouru de toutes ces raclées que m’infligeaient mon père ? »

Lee Lian se débattit avec ce concept pendant des semaines et des mois. C’était son plus énorme blocage mental. Ses enseignants et ses camarades de classes firent monter de ferventes prières d’intercession en sa faveur afin qu’il lui fut permis de saisir l’amour magnifique et glorieux de Dieu et de Jésus-Christ. Elle acheva finalement toutes les études bibliques de la série.

« Alors Lee Lian, tu es prête pour le baptême qui aura lieu le mois prochain pendant le camp biblique, » lui demanda le professeur Lim, avec une petite lueur enjouée dans le regard.

  « Euh, je crois que je vais attendre, Dr, » répliqua Lee Lian hésitant quelque peu. 

« Pourquoi attendre ? Dieu t’aime et il voudrait faire de toi son enfant ! », s’exclama le Professeur Lim avec enthousiasme.

« Mets le à l’épreuve en le laissant entrer dans ton cœur et dans ta vie, et je sais que tu ne seras plus alors, la même personne, » ajouta le Professeur Lim. « Surtout n’oublie pas que Dieu n’est pas comme ton père terrestre qui t’a blessé  et qui t’a maltraité. »

« Je vais prier pour toi afin que l’amour de Dieu puisse se déverser abondamment sur toi jusqu’à ce que tu ne puisses que l’accepter. Et quand cela se produira, il pourra même t’aider à pardonner à ton père terrestre pour toutes les souffrances qu’il t’a infligées. »

L’Esprit de Dieu était à l’œuvre dans le cœur de cette jeune demoiselle. Après trois semaines passées à se débattre avec son moi intérieur, Lee Lian remit sa vie entre les mains de Dieu et fut baptisé au camp biblique organisé par le collège.

 Oh, quelle joie que celle qui remplissait le cœur de Lee Lian, quand elle s’exclama « Venez, chantons avec allégresse à l’Eternel ! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut. Allons au-devant de lui avec des louanges. Faisons retentir des cantiques en son honneur ! » (Psaumes 95.1-3).

Il est vrai que l’enfance de Lee Lian qui avait été jalonnée de souffrances et de mauvais traitements avaient laissé des traces indélébiles sur son côté émotionnel. Il lui était impossible d’aimer ou d’accepter l’amour de quelqu’un d’autre à nouveau ! Que de tragédies  provoquées dans les vies par des êtres humains pécheurs ! Mais Matthieu 19.26 nous assure que « Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. »


 

Activités continues pour les Enfants

 

  •  Posters/Dessins (Grades K-2)
     
    Encouragez les enfants à faire des posters ou à dessiner leur interprétation de la violence domestique. Les posters peuvent exposés dans l’église. Chaque enfant qui aura participé devrait recevoir un présent.
  •  Poèmes/Histoires courtes (Grades 3-5)
     Demandez aux enfants d’écrire des poèmes ou des histoires qui traitent de la prévention contre les abus.
  •  Essais (Grades 6-8)
     
    Les enfants peuvent rédiger un essai d’une page ou deux, qui décrirait les moyens par lesquels on pourrait prévenir la violence domestique ou qui décrirait comment les églises et les communautés peuvent collaborer afin de venir en aide aux victimes et à leurs enfants.

 Projets Communautaires (Grades 9-12)
    
Collectez des vêtements, des jouets, des jeux, ect… pour les abris locaux.
     Organisez des événements afin de collecter des fonds pour venir en aide aux victimes et à leurs  enfants
     Apprenez comment servir de grand frère ou de grande sœur à un enfant qui a été victime d’abus.
     Préparez et exécutez des sketchs, des pièces de théâtre lié à la prévention contre les abus.
     Tenez des forums sur le sujet de la prévention contre les abus.
     Donnez des modèles de comportements non-abusifs.
     Encouragez vos pairs à créer et à maintenir des relations saines.
     Parlez aux dirigeants d’églises et aidez-les à traiter ce problème au sein de l’église et des écoles.
     Participez aux sessions de groupes et créez d’autres idées susceptibles d’aider à la prévention des   abus et à la violence domestique.


Sermon
« Emu de compassion »
 Par Sharon Platt McDonald

 

Passage biblique

« Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. » (Matthieu 9.36)

I -  Introduction

Cela devrait être écrit sur la conscience, comme le ferait une plume en fer sur un roc, que celui qui ne fait pas montre  de mansuétude, de compassion et de justice, que celui qui néglige l’indigent, qui ignore les besoins de l’humanité en souffrance, qui ne se montre pas bienveillant et courtois, se comporte de telle sorte que Dieu ne peut collaborer avec lui pour le développement de son caractère. Cultiver son esprit et son cœur s’accomplit plus aisément quand nous éprouvons une tendre sympathie envers les autres, nous poussant à leur accorder nos acquis et nos privilèges, afin de soulager leurs besoins. (Counsels for the Church, 283.4).

La compassion est définie comme « un sentiment qui porte à plaindre autrui et à partager sa douleur. » (Le Robert Plus)

Ce matin nous allons voir la compassion de Jésus et la façon dont il se comportait avec les gens qui souffraient. Nous aussi nous pouvons nous tourner vers les autres en faisant preuve de  la compassion qui guérit les cœurs brisés et qui restaure les esprits troublés.

Aujourd’hui, notre monde est rempli de violence et de mépris envers autrui. La société a donné naissance à une culture de non-respect où ceux qui sont sans défense sont exposés et les appels au secours des plus faibles, ignorés. Un manque de compassion envers ceux qui souffrent est évident quand on constate l’indifférence dont on fait preuve quand ils expriment leurs besoins. Les abus envers les personnes vulnérables existent dans notre monde et il est triste de constater que cela a également influencé notre église. Parfois, à cause de l’ignorance ou de la peur, nous ne réagissons pas efficacement. Cependant,  si nous sommes formés pour voir ceux qui souffrent à travers les yeux de la compassion, nous pouvons agir avec équité. Ainsi, nous cherchons à prévenir les abus en attirant l’attention sur ses côtés négatifs  et en donnant les ressources nécessaires à nos églises afin d’équiper les membres en conséquence. Nous nous évertuons à faire de nos églises un lieu où l’on se sent en sécurité pour adorer, exempt de toute menace d’abus. Quand des cas d’abus se produisent, nous réagissons avec efficacité et compassion tout en recherchant la justice et la guérison.

Alors que nous promouvons la valeur et l’honneur de chaque individu, nous maintenons des barrières dans les relations. Dans nos rapports les uns avec les autres, quand nous faisons preuve de transparence et d’honnêteté, nous reflétons l’amour du Christ. Cela crée un environnement propice à la formation de disciples et à la croissance spirituelle. C’est le genre de contexte sain, favorable à la guérison des cœurs et à la restauration des esprits.


 

II -  La compassion n’est pas toujours confortable

Faire preuve de compassion va nous entraîner hors de notre zone de confort, plus particulièrement quand il s’avère difficile d’évaluer notre champ d’action. L’appel au secours est-il véritable ou pas ? Est-il possible de faire preuve de compassion sans se mettre en danger ? Nous pouvons ressentir de l’appréhension due à la peur ou à une expérience négative vécue dans le passé. Cependant, il est de notre devoir de chrétien, d’aider les âmes qui souffrent.

Prêtons attention à cette histoire de Sharon Platt McDonald qui est l’auteur du communiqué prévu pour la Journée de la Prévention contre les Abus, version 2012.

Histoire  personnelle :

Tard, un après-midi, alors que j’allais en voiture,  récupérer mon époux de son travail,  j’ai aperçu une femme qui semblait dans une grande détresse sur le bord de la route. Elle a agité les mains pour que je m’arrête et je me suis rangée sur le bas-côté alors qu’elle se dirigeait du côté passager de la voiture. A ce moment précis, j’ai réalisé que j’étais seule, dans l’obscurité, qu’il n’y avait personne autour et que quelqu’un avait fait exprès de m’arrêter. Tous mes sens étaient en éveil, cherchant à déterminer si le danger approchait ou s’il rôdait dans les alentours.

Méfiante à l’idée de m’adresser à une parfaite étrangère, je fis monter une prière vers Dieu, implorant sa protection et son intervention avant d’ouvrir légèrement la fenêtre.

La femme, que j’appellerai Maria, avait pleuré. Elle m’a demandé de l’aide tout en me narrant son histoire. Ce matin, Maria avait finalement trouvé le courage de laisser une situation où elle avait été   depuis longtemps victime d’abus, parce qu’elle avait réalisé qu’elle ne devait pas mettre en danger la vie de son enfant à naître. Elle n’habitait pas dans le coin et le voyage s’avérait onéreux. Une assistante sociale lui avait suggéré un abri qui se trouvait dans la ville voisine, et à présent Maria me suppliait de la conduire à l’adresse indiquée.

Mon cerveau passait à vive allure, en revue, tous les risques potentiels qu’il y avait à prendre à son bord une inconnue. Je pouvais me faire voler comme cela avait été le cas pour mon mari, quand il avait une fois, porté secours à un étranger. Quel était mon devoir de chrétienne, face à un appel à l’aide si clairement formulé ?

Je décidai de lui demander de me rencontrer à quelques pâtés de maisons de l’endroit où travaillait mon époux. Je me proposai de lui parler. Je me sentis coupable en démarrant, alors que je la voyais boiter le long de la chaussée. Elle semblait beaucoup souffrir en marchant, car son mari lui avait fracassé le pied à l’aide d’un marteau, le matin même, mais son désespoir l’incita à venir à notre rencontre. Maria avait des besoins évidents, donc nous l’avons conduite au foyer, nous avons prié avec elle et lui avons même donné un peu d’argent.

 

 

 

 

 

Peut-être auriez-vous fait preuve de plus de compassion, plus particulièrement au tout début, quand la narratrice a hésité par prudence. Ou peut-être auriez vous été tellement  absorbés par vos propres problèmes, que vous ne vous seriez pas senti capable d’endosser ceux d’un autre. Hélas, trop souvent, nous éprouvons de la réticence à aider soit à cause de nos propres peurs ou à cause de nos doutes  sur la véracité des besoins exprimés. Parfois, cela nous semble un surcroît de travail trop important que celui de laisser notre zone de confort dans le but de faire preuve de compassion. Donc, il est important de nous poser cette question : « Qu’aurait fait Jésus à ma place ? »

III -  Qu’aurait fait Jésus ?

Quelle bienveillance,  quelle compassion,  quelle tendre sympathie,  Jésus ne manifesta-t-il pas envers l’humanité en souffrance ? Le cœur qui bat à l’unisson avec Son cœur rempli d’un amour infini, témoignera de la sympathie à chaque âme qui en aura besoin, et il sera manifeste que ce cœur est habité de l’esprit du Christ. … Chaque âme qui souffre a le droit d’attendre de la sympathie des autres, et ceux qui sont imprégnés de l’amour du Christ, remplis de sa miséricorde, de sa tendresse, de sa compassion, répondront positivement à chaque demande de sympathie qui leur sera adressée. … (Review and Herald, 16 Octobre 1894).

Revenons à notre passage biblique d’aujourd’hui, en l’occurrence Matthieu 9.36.

« Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle… (Matthieu 9.36).

Les mots clés de ce passage sont : voyant, ému et compassion. Quiconque se trouvait dans le besoin, captait l’attention de Jésus et il « voyait ». Il n’est pas seulement question de voir la foule. Ce qu’il voit, le touche. Les besoins vibrent profondément en son être, et il n’est satisfait que lorsque ces besoins ont été adressés.

Tous les évangiles font état de la compassion dont faisait preuve Jésus, en guérissant la condition physique, mentale et spirituelle du peuple. Matthieu nous fait le récit d’un autre de ces exemples :

« Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et il guérit les malades » (Matthieu 14.14).

Le terme  chrétien  signifie, celui qui suit le Christ. Etre comme le Christ équivaut à agir comme le Christ aurait agi, à faire ce qu’il aurait fait. Tout comme le Christ faisait preuve de compassion, nous devrions également faire preuve de compassion.

Quels sont les problèmes qui interpellent votre conscience ?  Ces problèmes vous interpellent-ils au point de vous inciter à agir ? Quand vous observez les autres, que voyez-vous ? Dieu attire notre attention sur les besoins qui devraient être pris en considération. Votre réponse requiert une action spécifique de votre part, mais une action toute imprégnée de compassion.

 

 

 

 

IV -  C’est quoi la compassion ? A quoi ressemble-t-elle ?

     L’esprit qui est animé par la compassion est réceptif aux besoins des autres.
     L’esprit qui est animé par la compassion s’évertue à préserver le bien-être des autres.
     L’esprit qui est animé par la compassion est prompt à agir.
     L’esprit qui est animé par la compassion est un esprit sain.

  •  L’esprit qui est animé par la compassion est réceptif aux besoins des autres.

Matthieu nous apporte d’autres preuves de la réceptivité de Jésus face aux besoins qui se faisaient sentir autour de lui. Lisons le reste du passage biblique de Matthieu 9.36 :

« Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. » Matthieu 9.36)

Les mots clés : languissante, abattue et n’ont point de berger indiquent le contexte dans lequel se situe l’acte de compassion accompli par Jésus.

Jésus regarde la foule et voit des personnes lasses, marquées par les traumatismes que leur a infligées la vie, la souffrance peut se lire sur leurs visages et le poids des complexités de l’existence pèse lourd sur leurs épaules et menace de les faire chuter à tout moment. Le cœur qui est empli de désespoir fixe le néant comme pour se protéger du regard inquisiteur des autres ou tout simplement pour se prémunir contre de nouvelles souffrances. La lassitude est une posture adoptée inconsciemment par ceux qui ont été malmenés par la vie afin de préserver, du moins le pensent-ils,  le peu de force qui leur reste. Jésus voit à travers  notre vulnérabilité et interprète notre lassitude comme étant le besoin que nous avons de Lui.

L’image des brebis éparpillées, errant sans but apparent et sans un appui ferme, démontre un manque de motivation. Cela dépeint également l’image d’un manque de soutien et d’un manque de réseaux auxquels se connecter en cas de besoin. Les individus victimes d’abus ressentent ce même manque de motivation et de soutien. Trop souvent ceux qui ont été violés d’une façon ou d’une autre ou blessés par des individus en lesquels ils avaient confiance et qui auraient dû les protéger, se sentent incapable d’accorder à nouveau leur confiance. La méfiance les empêche de  demander de l’aide.

Quand les expériences de la vie éparpillent nos émotions et nous inhibent, nous empêchant de développer des racines profondes qui apporteraient à nos vies une certaine stabilité, Jésus nous apporte l’aide dont nous avons besoin, même si nous,  nous nous sentons incapable de demander de l’aide. Plusieurs fois dans l’Ancien Testament, le peuple de Dieu est dépeint comme un troupeau n’ayant pas de berger. Voici deux exemples :

« Que l’Eternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur l’assemblée un homme, qui sorte devant eux et qui rentre devant eux, qui les fasse sortir et qui les fasse entrer, afin que l’assemblée de l’Eternel ne soit pas comme des brebis qui n’ont point de berger. » (Nombres 27.16, 17)

 

 

 

« Michée répondit : Je vois tout Israël dispersé sur les montagnes, comme des brebis qui n’ont point de berger ; et l’Eternel dit : Ces gens n’ont point de maîtr, que chacun retourne en paix dans sa maison !(2 Chroniques 18.16)

Les brebis sont totalement désemparées sans un berger humain, et ce passage sous-entend que les dirigeants spirituels avaient failli à leur tâche, qui était de conduire, de nourrir, de prendre soin et de protéger leurs congrégations de brebis. Mais l’espoir est redonné à ces brebis négligées. Ces références sont toujours suivies par les efforts déployés par le Seigneur pour s’occuper de son peuple, pour panser ses blessures, pour le nourrir et pour le faire revenir de son errance sans but.

Avez-vous déjà mené un combat qui vous a laissé complètement lessivé ? Les traumatismes infligées par l’existence nous vident de toute énergie et nous laissent emplis de lassitude. Les vicissitudes de la vie peuvent briser l’esprit humain. Cet impact négatif se fait ressentir à travers les propos de ceux qui souffrent, le comportement de ceux qui sont victimes d’abus et l’attitude pleine d’amertume de ceux qui ont été blessés par leurs semblables.

Les personnes souffrant de traumatismes importants, dus aux abus, font fréquemment allusion au manque de soutien, au point qu’ils se sentent abandonné par les autres et même par Dieu. Fréquemment, les dirigeants d’églises (ce sont les premières personnes vers lesquelles ceux qui ont subi un traumatisme se tournent afin de recevoir de l’aide et des conseils), voient le besoin, mais ils ne savent que faire pour remédier à cette situation, efficacement.

Quel soulagement de savoir que le regard empli de compassion de Jésus, est capable de répondre aux différents besoins des personnes qui souffrent et il peut répondre à leurs besoins efficacement ! Nous pouvons compter sur lui pour répondre à nos attentes car il a nos intérêts à cœur. Au milieu des adversités de la vie, le Seigneur a promis qu’il serait avec nous. L’apôtre Pierre nous encourage à déposer à ses pieds nos fardeaux.

« Et déchargez vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. » (1 Pierre 5.7)

S’il vous faut un bon exemple pour savoir comment s’y prendre pour faire preuve de compassion, tournez vos regards vers Dieu qui a donné son Fils unique pour sauver un monde qui lui avait tourné le dos. Si vous voulez savoir comment vous y prendre pour faire preuve de compassion, tournez vos regards vers Jésus qui a démontré un esprit de service et de sacrifice, en faisant complètement abstraction de sa personne.

Alors que nous ne nous ne nous préoccupions absolument pas de Jésus, Lui, il se préoccupait de nous. Quand le monde oublie, Lui, il se rappelle. Quand nous détournons les yeux pour ne pas voir la souffrance des autres, Dieu,  verse une larme. Quand nous mettons les autres de côté, Jésus les attire à lui. Quand nos actes sont motivés par la peur et non par la foi, le Saint-Esprit nous accorde la puissance, l’amour et un esprit empli de bon sens afin que nous puissions nous mettre au service de ceux qui ont besoin d’aide.

 

 

 

  •  L’esprit qui est animé par la compassion s’évertue à préserver le bien-être des autres.

Les professionnels dans le domaine des soins liés à la santé et les travailleurs sociaux sont formés pour porter secours et pour préserver ceux qui courent potentiellement un risque élevé de subir à nouveau des abus. On leur  apprend à reconnaître ceux qui sont les plus susceptibles à commettre les abus. On leur enseigne comment s’y prendre pour confronter ceux qui commettent des abus et comment les encourager à suivre une thérapie pour mettre un terme à cette pratique, les réhabilitant par la même occasion. L’esprit qui est animé par la compassion s’efforce d’intervenir de manière positive et cela fait la différence pour celui qui a été victime d’abus. Notre Père qui est compatissant veut restaurer tous ses enfants indistinctement et désire sauver la race humaine, quelque vile que soit la situation.

L’Eglise Adventiste du Septième jour est également en train de s’atteler à l’agenda de la prévention contre les abus. Les églises du monde entier se sont engagées de manière positive dans la campagne Enditnow (Les adventistes disent non à la violence perpétrée contre les femmes). C’est cela la compassion en action.

Avez-vous remarqué quelqu’un ayant besoin d’aide ? Demandez à Dieu de vous accorder la sagesse nécessaire afin de pouvoir lui venir en aide de manière efficace. Vous ne saurez pas forcément toujours comment vous y prendre pour remédier à une situation, mais si vous vous évertuez à préserver le bien-être des autres, vous vous battrez pour trouver une source susceptible de vous apporter de l’aide.

Le département du Ministère des Femmes  au niveau de la Conférence Générale a mis à disposition des ressources pour tous les membres laïques. Vous devriez également trouver des informations au niveau de la communauté locale, de la librairie ou à travers des organisations prodiguant des soins reliés à la santé ou des soins médicaux. Le fait de vous savoir au courant de ces problèmes et le fait de savoir où se tourner pour demander de l’aide, est source d’encouragement pour l’individu qui souffre. Le fait de constater que vous leur accordez suffisamment de valeur pour prendre de votre temps dans le but de vous équiper d’informations susceptibles de leur apporter de l’aide,  assure un solide fondement sur lequel il est possible de bâtir la confiance.

  •  L’esprit qui est animé par la compassion est prompt à agir.

Ceux qui aspirent à la guérison iront à la recherche de quelque chose susceptible d’apaiser leur esprit troublé. En principe, ils finissent toujours par trouver car quelqu’un doté d’un cœur compatissant a déjà pris la peine d’étudier leurs besoins pour leur apporter l’aide qui leur est nécessaire. Cette aide peut prendre la forme d’un livre prodiguant des conseils, d’une réunion de prière, d’une retraite, d’une thérapie ou d’une quelconque intervention thérapeutique. Il y a  toujours quelque chose qui peut être entrepris afin de déboucher sur un résultat positif.

L’esprit qui est animé par la compassion se fait la voix d’un avocat qui prend la parole au nom de ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes, touchant ceux que la société rechigne à atteindre, émulant le Christ qui a déclaré qu’il est mort pour tous, afin que tous puissent jouir pleinement de la vie.

 

 

Quand prévaut l’injustice, la compassion, elle, considère ce qui peut être fait pour redresser les torts. Quand le mal semble triompher, et que les victimes sont frappées d’ostracisme, la compassion sait comment s’y prendre pour apporter consolation et réconfort aux opprimés. Quand surviennent les abus, la compassion protège les proies de ces prédateurs et cherche à trouver des moyens pour apporter la guérison.

  • L’Esprit qui est animé par la compassion est un esprit sain

Des recherches ont démontrées que les femmes qui s’occupent des besoins des autres, améliorent leur propre bien-être, de manière concrète, en constatant une baisse au niveau de la pression sanguine et du taux de cortisol. Ces femmes sont également plus réceptives aux soutiens sociaux, ce qui leur permet de gérer plus aisément le stress. Cette recherche a également découverte que l’abnégation aide l’individu à mieux maintenir son bien-être. En fait, une attitude empreinte de compassion est bénéfique à soi-même !

 V -  CONCLUSION

Je vous offre le Dieu de tous les réconforts. Considérez- le comme le Père qui vous prend tendrement dans ses bras d’amour. Ressentez l’assurance que procure sa présence réconfortante. Ecoutez-le vous répéter ces magnifiques paroles du psalmiste :

« Arrêtez et sachez que je suis Dieu » (Psaume 46.11)

Dieu nous demande de nous arrêter un moment, de faire silence en sa présence, de placer notre confiance en sa puissance, de croire en son amour pour nous, afin de connaître qui Il est vraiment, en l’occurrence, celui qui guérit, celui qui restaure et celui qui délivre. Il est tout ce dont nous aurons jamais besoin. Quand nous déposerons aux pieds de Dieu nos esprits harassés, nos cœurs troublés et nos âmes endolories, Il nous apportera le repos, la tranquillité et la guérison.

Si vous avez été victime des circonstances tragiques de la vie, de chagrins, de désappointements ou d’abus, peu importe la laideur de la forme sous lequel il se serait produit, Jésus est le remède ! Votre Sauveur compatissant attend pour vous prescrire le remède qu’il vous faut. Esaïe nous déclare que Dieu a oint Jésus …

« Pour consoler tous les affligés. Pour accorder aux affligés de Sion, pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil. Un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu. » (Esaïe 60.3)

Quelles que soient les cendres dont la vie vous aurait recouverte, quelles que soient les raisons qui vous auraient mené au deuil, quelle que soit la laideur des vêtements dont vous auriez été vêtus, Dieu vous prescrit une remise en forme divine ! Acceptez la beauté qu’il vous offre au lieu de la laideur de l’existence, saisissez le réconfort qu’il vous offre pour votre cœur brisé. Il a promis de vous restaurer.

« Mais je te guérirai, je panserai tes plaies, dit l’Eternel. » (Jérémie 30.17)

 

 

Ce que Dieu nous a promis est supérieur à ce que nous aurions pu demander pour nous-mêmes.

Paul nous rappelle ceci :

« Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l’Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles ! » (Ephésiens 3.20,21)

A quoi s’apparente cette promesse pour ceux qui ont dû faire face aux sévères défis que la vie propose ? Jésus est capable de transformer vos combats en éclaircies, vos peines en guérison et vos gâchis en message, vos obstacles en opportunités, vos souffrances en louanges, vos problèmes en possibilités, vos épreuves en témoignages, vos vicissitudes en triomphes et vos blessures en bien-être. De la victime que vous étiez, il fera un conquérant ! Alléluia !

Sachez que quelles  que soient les séquelles que vous gardez de vos expériences passées, quelle que soient vos circonstances actuelles et quoi que puisse vous réserver le futur, Dieu accorde la guérison pour ce qui a eu lieu hier, de l’aide pour aujourd’hui et de l’espoir pour demain. Agrippez-vous à celui qui guérit les cœurs et à celui qui restaure les esprits, à notre Dieu lui-même et avançons avec confiance pour affronter tous nos lendemains, car Dieu nous y attend déjà ! Amen.

 Appel en relation avec le sermon

Comme le soleil réchauffe la terre, ainsi l’amour de Dieu et du Christ comblent de bénédictions, nos vies. Puissions nous faire preuve de la même compassion envers ceux qui nous entourent, puissions nous refléter cet amour divin, puissions nous être une source de bénédiction pour tous ceux au milieu desquels nous vivons et travaillons.

Prière

« Seigneur, aide nous à toujours garder à l’esprit que les autres ne pensent pas forcément comme nous, nous pensons, n’entendent pas forcément comme nous, nous entendons, ne ressentent pas les choses de la même manière que nous, nous les ressentons ou ne comprennent pas les choses comme nous, nous les comprenons. Tu nous a tous dotés de talents qui nous sont propres, mais souvent nous oublions d’apprécier le talent de l’autre à sa juste valeur, jugeant le talent comme étant mauvais ou inférieur au nôtre. Donne nous cette compassion que tu désires nous voir posséder, O Père, et enseigne-nous à étreindre l’autre avec des bras compatissants, quel que soit notre âge, notre couleur, notre credo, notre histoire ou notre croyance. Aide nous à nous souvenir que tu es La Vie et que tu utilises chacun des talents qui nous sont propres afin de nous rassembler autour de toi, à nouveau, Au nom de Jésus, AMEN »


enditnow
Les adventistes disent Non à la violence perpétrée contre les femmes

Dans ces pages vous allez trouver des idées qui peuvent être utilisées durant des programmes tenues en après-midi ou durant la Journée de la Prévention contre les Abus. Nous savons que nous ne pouvons travailler seul. Nous avons besoin de partenaires dotés d’aptitudes spécifiques et de connaissances. Collaborer avec d’autres départements est essentiel pour faire de cette journée un succès. Cela peut beaucoup aider si les directrices de Mifem ont des rapports cordiaux avec les directeurs des autres départements et services de l’église.

 

Que peut faire une personne ?

 1 -  Prier : Priez pour ceux qui travaillent en collaboration avec enditnow. Priez pour ceux qui sont victimes d’abus, ceux qui souffrent de violence à caractère sexiste et ceux qui sont exploités. Priez pour que s’opère un changement dans le cœur de ceux qui commettent ces abus.
2  - Apprendre : Lisez tout ce que vous trouvez sur le sujet afin de pouvoir faire la différence au moins   dans une vie.
3 -  Connecter : Eduquez les enfants, les femmes, les hommes et l’église afin qu’ils puissent venir en aide à ceux qui en ont besoin.
4 -  Parler : « Parlez au nom de ceux qui ne peuvent la faire eux-mêmes. » (Proverbes 31.8)
5 -  Donner : Contribuez en faisant don de votre temps, de vos ressources et de vos talents.

Que peut faire l’Eglise ?

Assurez-vous que la Journée de la Prévention contre les Abus figure en bonne place sur le calendrier d’activités pour l’année de l’église.

Un principe vital que l’église doit appliquer est celui de la confidentialité. Il est impératif que toute victime d’abus à caractère sexiste puisse parler avec un dirigeant d’église approprié tout en étant assuré que cela restera confidentiel. Si jamais il advenait une situation où le dirigeant d’église se voit dans l’obligation de rapporter le cas aux autorités, il le fera après en avoir informé la personne qui est venu lui demander conseil ou assistance tout en faisant preuve de prudence et de discrétion. La sécurité de la victime doit primer.

Mettez à jour et faites un inventaire de toutes les ressources dont disposent la communauté et qui sont accessibles aux victimes de violences à caractères sexistes en tous genres. Assurez- vous que ces informations soient facilement accessibles aux membres et aux autres.

Familiarisez- vous avec les abris et autres sources de renseignements afin de connaître les services qu’ils proposent et les horaires d’ouverture.

Etendez vos champs d’activités aux écoles à travers les leçons particulières et les ateliers de travail.

 

 

Portez-vous volontaire au sein des organisations féminines locales ou au sein d’abris qui soutiennent les femmes.

Collectez des fonds et donnez aux dirigeants d’églises du matériel qui traite de violence à caractère sexiste.

Créez une librairie  d’église où il sera possible d’emprunter des ouvrages traitant de ce phénomène qu’est la violence à caractère sexiste et qui soit utile à l’éducation des membres et des dirigeants d’églises dans ce domaine précis.

Organisez un groupe qui pourra évaluer les besoins au sein de la communauté locale. Identifiez un besoin que votre communauté peut combler et qui aidera à réduire la violence à caractère sexiste.

Créez un lieu sécurisé ou même plusieurs  qui pourraient accueillir les victimes d’abus en cas cas d’urgence.

Présentez des sermons et des ateliers de travail à la congrégation et à la communauté traitant de sujets liés à la violence à caractère sexiste et qui seraient adaptés à la communauté. Portez vous volontaire pour offrir des informations adaptées aux enfants des écoles locales.

Examinez la politique et les pratiques de l’église afin de vous assurer qu’elles n’encouragent pas des attitudes discriminatoires et blessantes à l’encontre des femmes.

Apportez un soutien continu aux abris locaux qui accueillent des femmes et à toutes autres organisations qui apportent de l’aide aux victimes de la violence à caractère sexiste.

Prenez soin des personnes qui souffrent au sein de votre église. Ne portez pas de jugement. Mettez sur pied des groupes de soutien.

Responsabilisez les gens. Partagez du matériel en rapport avec la violence à caractère sexiste aux membres de votre communauté.

Portez-vous volontaire en contribuant de votre temps et de vos talents pour la campagne enditnow.

Accueillez un événement enditnow.

Collaborez avec le programme local contre la violence domestique.

Mettez en place un plan d’action afin de répondre aux besoins des victimes et aux besoins de ceux qui perpétuent ces violences.

Rendez disponible la littérature traitant de ce sujet : www.adventsource.org.

Reconnaissez que la violence à caractère sexiste est un fléau des plus néfastes et qu’il ne sera jamais acceptable et qu’il ne peut en aucun cas être toléré.